La campagne de fouilles 2019 a révélé de nouvelles informations sur l’évolution du site. Vers le VIe siècle il est progressivement passé d’un site gallo-romain, à un site alto-médiéval.
Concernant le bâtiment gallo-romain, les archéologues le divisent en 2 parties. La partie sud est vraisemblablement la première à avoir été construite.
La nécropole a encore livré quelques secrets. Les archéologues ont découvert en 2015 une tombe qui se trouvait à la fois dans le bâtiment gallo-romain, et à la fois dans le bâtiment antique. La pièce où elle se trouvait devait comporter d’autres sépultures d’élite, malheureusement détruites à une époque plus ou moins lointaine. A ce stade, le site compte 796 tombes.
Les archéologues peuvent également affirmer que la nécropole a joué un rôle attractif à l’époque médiévale, de par la présence d’un bâtiment de culte et de sépultures d’aristocrates. Le village s’est construit autour de cette nécropole.
A partir du Xe siècle, le village doit être agrandi et un nouveau quartier le « Mare Voisin » est créé. L’église est reconstruite à 2 reprises à cette période, et la production de fer se développe. Le village sera par la suite abandonné lors de la création de la ville de Saint-Dizier.
Les archéologues confirment que la nécropole a été créée au VIe siècle, et qu’elle a été abandonnée au XIIe siècle.
Les prochaines campagnes viseront donc à retrouver des traces d’habitations, qui sont pour l’instant toujours enfouies. Le plus intéressant pour les archéologues étant de retrouver les habitats aristocratiques du VIe siècle, mais également d’établir un lien entre les bâtiments gallo-romains et la nécropole.